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Un périple en famille
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23 janvier 2007

Ces merveilleuses routes indiennes.....

Goa, le 09-01-07

 

Dur, dur le voyage…..Je vous rassure, à l’heure ou je vous écris, les pieds dans l’eau, sur la plage d’Agonda à Goa, le moral est un peu remonté, mais ça n’a pas été tout rose, ces derniers  jours…


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Toujours sur les recommandations de François et Frédérique, rencontrés à Delhi, nous quittons Sanchi pour Mandu. L’état de la NH3 (nationale Highway, s’il vous plait !!), avant Sanchi avait commencé à montrer des sacrées signes de « fatigue ». Maintenant, cela devient carrément le calvaire !! Routes défoncées, bumpers intempestifs sans aucun marquage au sol, nids de poule à vous faire peter un essieu (un des nouveaux jeux des enfants est d’ailleurs de compter le nombre de véhicules, principalement des camions, gisant sur le bas coté de la route…), chantiers de réfection en cours mais si rarement terminés…Bref, au bout de 48h de ce traitement inhumain, Obelix commence à montrer qq signes de fatigue : le radiateur fuit. Nous décidons néanmoins de continuer en espérant trouver un bon garagiste 3/4 jours plus tard à Mumbai. On en n’aura pas l’occasion : le lendemain, les vibrations ont encore accentué la fuite et la courroie de l’alternateur également nécessite d’être retendue. Dans l’urgence, nous tentons notre chance chez le premier garagiste qui nous tombe sur la main (le genre de truc à ne pas trop faire en Inde….) Heureusement, le miracle Indien existe bien et en 3 heures, le radiateur est entièrement démonté, envoyé chez un soudeur et de nouveau remonté !! Faut dire qu’il y en avait du monde autour d’Obelix ! Au moins 2 mecanos et 5 ou 6 petites mains ! Une vraie fourmilière.


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On est jamais seul en Inde


Nous repartons vers 17h30, juste avant la tombée de la nuit et essayons tout de même d’avancer un peu dans cette route, toujours aussi défoncée. Tout le monde dans le camion, se rejouit du merveilleux bruit du moteur ainsi retrouvé….mais 15 Km plus loin, au passage d’un nième nid de poule, je sens soudain le levier de vitesse descendre d’un cran et Claire aperçoit de la fumée provenant du moteur. Heureusement, nous pouvons immobiliser très vite Obelix sur le bas coté de la route. Le diagnostic fait un peu peur : les 4 écrous latéraux du berceau se sont fait la malle et le moteur a basculé vers l’avant. Je remarque également une nouvelle fuite sur le circuit de refroidissement…. Dans l’attente de « quelques » sérieux travaux de réparation pour le lendemain, rien de tel qu’une bonne nuit de sommeil, que nous passerons en partie intoxiqués par des largages intempestifs de produits chimiques non identifiés provenant d’une usine pharmaceutique située à 100m d’Obelix. Que voulez vous, on ne choisit pas toujours ses lieux de bivouac !!

Le lendemain, après un petit trajet en bus local qui me rappelle les bons souvenirs d’un précèdent voyage en Inde, je retrouve, après 2 heures d’attente, notre bricoleur de Deepak (à 9h45, ses collègues m’annoncent toujours avec un aplomb sans faille que Deepak arrivera bien à ….9h) Ensuite, il faut changer les 2 pneus arrière, usés jusqu’à la corde (au 1er sens du terme) sur l’espèce de véhicule qui est sensé faire office de dépanneuse avant de s’ébranler doucement en direction d’Obelix. En fait, une fois le remorquage en place, ce n’était pas vraiment évident, vue de l’extérieur, de dire qui remorquait qui…

Mais cessons de nous plaindre, une nouvelle fois, Deepak a su montrer toutes ses qualités de bricoleur et miracle, oh miracle, vers 16h, nous reprenons à nouveau la route (toujours la même pour la 3eme fois en 24h !!) Le moteur fait à nouveau un joli petit bruit, mais cette fois, plus personne n’ose faire de commentaires.


Près de 400km nous séparent des Grottes d’Ajanta, notre prochaine étape et nous appréhendons vraiment l’état de la route. Heureusement, on nous a promis une « VIP road », en fait l’équivalent d’une simple départementale française, mais SANS NID DE POULE !!!!! Bon, tu payes pour avoir ce privilège et ce n’est pas donné (on frise les tarifs français : environ 4 euros pour 150 Km) mais quel soulagement. Enfin, on roule !! On roule tellement bien que, alors que je double un véhicule, un énorme bang nous glace le sang et fait faire à Obelix une belle embardée. Nous venons d’éclater un pneu arrière (on a du se prendre une pièce métallique provenant d’un camion qui gît sur le bas coté, après avoir fait durant la nuit dernière qq tonneaux !!! Sympa comme décor).


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Avec le camion de l'autre côté...


Bon là, je passe rapidement sur l’ambiance franchement glaciale à l’intérieur d’Obelix. OK pour l’aventure, mais là papa, ça commence à déconner ton voyage !! 3 casses en 3 jours….

Bref, moi qui avant de partir, n’avait pas pris le temps de faire une simulation de changement de pneu, me voila au pied du mur !! C’est ça, le direct !!


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Un petit tour de moto pour aller faire gonfler la roue de secours


Une fois la réparation faite, on ne fait pas de vieux os sur le lieu du crime car, après le camion, puis Obelix, c’est maintenant une moto qui vient de louper son virage et part dans le décor. Heureusement,  il n’y aura que qq égratignures pour les passagers.


Nous arrivons donc enfin à Ajanta en fin d’après midi avec l’idée de bivouaquer sur le parking et de visiter le site le lendemain matin. Là, grosse déception : le parking est noir de véhicules. On nous explique de fait que le WE du 1er de l’an est le plus chargé de l’année… Heureusement, les indiens ne sont pas des lève-tôt et on devrait pouvoir profiter du site avant le gros arrivage de 11h/12h. Dernier petit détail donner par les gardiens : ne surtout pas sortir du camion pendant la nuit, le site est infesté de serpents…..Personne n’a réclamé ce soir d’aller admirer les étoiles….

Le site d’Ajanta, un ensemble de 30 grottes restées à l’abandon pendant 12 siècles et merveilleusement creusées dans la falaise, abrite des peintures Bouddhiste du 1er siècle av JC.


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Caves d'Ajanta, sculptées de boudhas


Lors de la visite, nous rencontrons Jin, un coréen très sympa avec qui nous partageons un bout de chemin en direction d’Ellora, notre étape suivante. Les enfants s’amusent à réciter par cœur le texte que nous avions conçu pour Khaled, vous vous souvenez, à la Mosquée Badshahi de Lahore (cf le message de Lahore) : « pas d’électricité, pas de micro mais système écho très efficace. Les 5 arcs comme les 5 piliers de l’Islam….. »

 

Encore plus fou qu’à Ajanta, à Ellora se dresse le Kailasha, un temple entier taillé dans la montagne. Commencé par les toitures et terminé par les fondations, le monument est un vrai chef d’œuvre sur le plan architectural mais surtout technique. Il fallait savoir tout imaginer les volumes en « négatif ».


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Temple de Kailasha, à Ellora


Le soir, lors de notre bivouac, nous découvrons que la pompe à eau a fonctionné sans eau pendant plusieurs heures. Impossible de la réamorcer. Les précédents ennuis mécaniques étant encore tout frais dans l’esprit de tous, je sais que je n’ai pas trop le choix : même extenué par ces routes infernales, il faut que cette p…. de pompe remarche, sinon ça va être la mutinerie !! Bon, jusqu’à nouvel ordre, je suis toujours au commande…(un peu trop d’ailleurs parait il, au goût de certains !!)


Notre petite virée touristique étant maintenant terminée, il nous faut maintenant rejoindre Mumbai ou nous devons rendre visite à Geraud, un bénévole français actuellement en Inde et qui œuvre pour une association française AFEA (association française pour l’enfance abandonnée qui soutient 3 associations indiennes, Shehasadan, Anand ashram et une dernière à Goa). Nous sommes entrés en contact avec l’AFEA à travers le Fondation Veolia qui participe au financement d’un projet spécifique pour l’association Shehasadan.


Nous retrouvons Géraud et sa cousine à Vassai, en banlieue de Mumbai, ou ils sont venus passer leur vacances de Noël à l’Anand ashram chez le frère Toni-Paul et ses 74 enfants. Des gamins avec du soleil plein les yeux. Nos enfants ne tardent pas à lier amitié avec eux. Nous sommes très impressionnés, malgré les conditions de vie très rigoureuse, par la sensation d’autodiscipline qui règne dans cette grande maison : le balayage des bâtiments, la lessive des vêtements, la corvée d’eau pour l’arrosage des plantes, la préparation des repas, la vaisselle, le travail de classe, …Tout se fait apparemment « automatiquement ». Il va falloir revoir nos bases éducatives pour nos propres enfants…


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La corvée d'eau à l'Anand


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Le départ pour l'école

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Les enfants de l'Anand Ashram

Pour l’anecdote, les enfants doivent arroser chaque jour les plantes du jardin avec l’eau de la mare située juste à coté du Centre. Or deux magnifiques serpents (on a même pu admirer la tête de l’un !!) vivent dans cette mare. Cela n’empêche pas les enfants d’y descendre chaque jour pour y remplir les sauts d’eau, voire de s’y baigner lorsqu’il fait trop chaud (Toni-Paul a d’ailleurs proposé à Thibaud d’aller y piquer une tête !!!) Et lorsque Claire demande ce qui se passerait si un enfant venait à être piqué, la réponse est aussi simple que terrifiante : « rien, car l’hôpital est trop loin !! »

Chapeau bas à Géraud pour son implication personnelle dans cette association : son enthousiasme dans son engagement pour ces enfants rayonne de bonheur.

Après 3 jours passés à jouer, à discuter, à bricoler au milieu des enfants, il nous faut descendre sur Mumbai (au grand malheur de nos enfants qui doivent à nouveau quitter leurs copains) pour rencontrer le Père Placie, responsable de Shehasadan. L’arrivée dans le cœur de Mumbai est vraiment impressionnante : quelle foule, quel bruit, quelle crasse, quelle circulation automobile, quel stress...


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10 chiffres et lettres pour 1.1 milliards d'habitants


Heureusement, Hashish (cela ne s’invente pas !!), le représentant indien de l’entreprise de Géraud, nous guide pour trouver notre lieu de rendez-vous.


Une fois les présentations faites (nos enfants n’ont même plus besoin de nous pour établir le contact avec les enfants de l’association), nous partons visiter qq unes des 17 maisons que le père Placie a construites à Mumbai pour accueillir les enfants des rues. Dans chaque maison, l’accueil est toujours aussi rayonnant, aussi bien de la part des enfants que des sœurs qui gèrent chacune des maisons.


Tout en roulant dans les rues de Mumbai, (nous sommes également très impressionnés par le nombre de chantiers en cours dans les rues de Mumbai, certains depuis plusieurs années, semble-t-il), nous passons devant des immenses étables abritant des milliers de buffles (et je n’exagère pas !!) qui vivent là, en permanence (le lait de femelle de buffle doit être très prisé). Le Père Placie m’apprend que les autorités locales essaient depuis 15 ans de virer ces locataires un peu gênant pour l’expansion urbanistique de Mumbai….mais sans succès. Sacrée Inde !!!


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Un chantier à Mumbai


Le lendemain, j’apprends par mail la terrible nouvelle de la disparition de Vincent, un ami, tué dans une avalanche dans le Queyras…… La mort de Marie Noëlle, une tante très proche de Claire, puis Thibaut, le frère de Claire qui se marie et maintenant Vincent qui part…. Mon Dieu, que c’est dur d’être si loin des siens pour des moments si importants.


Nous reprenons la route du sud, en direction de Goa. La sortie de Mumbai est à l’image de la folie de cette ville : 3 heures de galère, juste pour sortir de l’agglomération…


Sur la route, et sur les hautes recommandations du père Placie, nous faisons un bivouac chez le père Carlton (Cartoon, comme disent nos enfants), qui a créée le Jan Kalyan Trust pour les enfants des tribus locales. Toujours ce même enthousiasme, ce même rayonnement de ces hommes et femmes qui ont décidé de consacrer leur vie au service des plus déshérités. A chaque visite, vous imaginez la surprise que nous créons avec notre Obelix de compète. Et à chaque fois, c’est visite des lieux obligatoire. Bon, il faut dire que c’est vite vu avec 6 m2 !!! Mais quand il y a 120 gamins à faire passer, ça occupe !! Et ce qui les a le plus impressionné, je vous le donne en mille : c’est que nous n’avions pas la TV !!!


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Une petite toilette d'Obelix avec les enfants des rues du Père Placie

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Le Père Placie avec quelques Soeurs et enfants du centre


Au niveau des petits détails pratiques : pour le remplissage des réservoirs d’eau d’Obelix, nous nous approvisionnons désormais systématiquement dans les stations service. Par petites doses homéopathiques de 40 à 50 litres de Diesel, on leur pompe 160l d’eau quasiment tous les jours. Je m’amuse toujours autant à observer l’organisation de travail des indiens. L’autre jour, à la station Reliance, ils étaient 4 pour me servir : un pour installer le tuyau et remplir le réservoir, un pour recevoir l’argent, un pour donner le reçu, et le dernier pour simplement regarder les autres travailler….

Autre souci : l’élimination de nos déchets solides. Impossible de trouver des poubelles pour y jeter nos déchets !! Nous avons accumulé jusqu’à 7 jours de déchets puis, honteux, nous avons fini par les brûler bêtement au bord d’une route. Un vrai sujet culturel, la gestion des déchets. Même les personnes rencontrées à Mumbai et apparemment sensibilisées aux problèmes de santé environmentale, nous ont rigolé au nez lorsque nous leur avons parlé de ce sujet : « pourquoi vous préoccuper de ces questions. Vous n’avez qu’à balancer vos sacs n’importe ou !! »


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Vue depuis Obelix sur la plage d'Agonda


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La plage pour nous seuls


Mardi 9 janvier, nous arrivons enfin à Goa, avec la ferme intention d’y trouver le repos et la tranquillité afin de recharger les accu, bien mis à plat par ces 3 dernières semaines de routes infernales. Vojc, au Pakistan, nous avait laissé qq noms de plages sympa. Nous le retrouvons par hasard, à Little Vagador ou nous installons notre premier bivouac. Mais trop de monde et trop de bruit, nous rempaquetons nos baluchons 2 jours plus tard pour Agonda, au sud de Goa.

Là, c’est la plage de rêve : cocotiers, mer chaude, Obelix les roues dans le sable (désolé pour ceux qui ont essayé de nous joindre sur le portable, mais il n’y a pas de réseau dans notre trou)…

Bon, j’aurais préféré carrément trouver un bungalow à louer, histoire de changer un peu d’air et de rythme de vie, mais nous n’avons pas vraiment été sur la même longueur d’onde avec la Duch sur ce coup. On restera donc fidèle à Obelix jusqu’au bout !!!

Dans la rubrique des petits plaisirs, nous sommes réveillés tous les matins vers 8 heure par le marchand ambulant de pain avec son petit « pouette, pouette » installé sur se bicyclette. Les enfants guettent ce moment avec impatience et c’est à celui qui entendra le premier le « pouette, pouette » pour se précipiter dehors et avoir le droit d’aller acheter le pain.

Mais ce n’est pas encore les vacances les pieds en éventails : Obelix doit subir qq travaux de réparation (vidange, lames de suspension arrière, réservoir d’eau sale qui a souffert lors de l’éclatement de pneu, siège de passager dessoudé, douche fuyarde,…). Suite à 3 pannes de batterie moteur, je dois surtout transférer toute l’alimentation 220V (via le convertisseur 12/220V) sur la batterie solaire. Enfin, nous pourrons tranquillement rester plusieurs jours sur place sans faire tourner le moteur.


La corvée d’eau devient également plus « authentique » : il n’y a pas ici de simple robinet à tourner pour remplir le réservoir. Il faut aller puiser l’eau au puits, remplir les 2 bidons de 20L et remplir le réservoir d’Obelix. Heureusement, les garçons adorent cette corvée quotidienne et à chaque voyage, on a le droit à un petit tour de scooter (que nous avons loué sur place) Thibaud a même appris à en faire tout seul. Ce sera dur d’attendre les 14 ans, de retour en France…..

Nous bivouaquons en extrémité de plage, à 50 m d’une vraie jungle tropicale. Et dans la rubrique « grands frissons », nous avons « croisé » l’autre soir un magnifique python de 1,50m qui traversait tranquillement le chemin…Nous avons alors décidé de repousser la corvée d’eau au lendemain….Même Claire n’a pas insisté sur ce coup là. D’autre part, un indien reste éveillé toute la nuit pour surveiller une infiltration éventuellement de léopards qui rodent dans les parages…Et pour finir, nous avons « goûté » aux vraies fourmis rouges, ce midi avec Thibaud, en allant cherché du bois dans la jungle. A part cela, je vous assure, c’est le paradis, ici !!!

Pour rester dans la rubrique animalière, l’autre soir, nous avons fait un méchoui avec Agonda, la chèvre. La pauvre, elle était en sursis depuis Noël dernier mais vu sa maigreur, ces nouveaux propriétaires avaient préféré repousser la date fatale et tenter de l’engraisser un peu. Du coup, tout le monde (et nos enfants les premiers) avait eu le temps de s’amouracher avec cette pauvre biquette. Et ce fut le drame, lorsqu’il fallut lui trancher la gorge !! Surtout qu’il n’y avait toujours pas grand-chose à manger….

 

Ce lieu de bivouac est également l’occasion d’échanger multitudes d’informations avec les qq autres « overlanders » qui sont sur la route, tout comme nous (et certains depuis de plusieurs années). Info techniques sur le matériel, info touristiques, infos administratives,….certains sont des vraies mines d’or. Et suite à ces longues discussions, nous venons de prendre la décision de modifier sensiblement notre parcours de voyage. En effet, contrairement à ce que beaucoup penseraient, nous manquons de temps !!! Le parcours initial qui prévoyait une traversée du Bhoutan puis du Népal avant d’entrer en Chine par le Tibet, ne pourra être maintenu. Trop de km à parcourir mais surtout l’entrée en Chine avec son propre véhicule impose de passer obligatoirement par une agence agréée et d’avoir 24h/24 un guide dans son véhicule. Et là, à 6 dans nos 6m2, on affiche complet !!!.Malheureusement, la Chine est pour nous un passage obligé si nous voulons rentrer en Europe par le Kirghizistan et l’Ouzbékistan. Apres multes réflexions, nous prévoyons donc de raccourcir au maximum notre séjour en Chine en repassant par le nord du Pakistan (que j’ai déjà visité à 2 reprises) Cela promet qq moments forts avec la KKH (la Karakorum Highway !!) et le passage du Kunjerab Pass (4900 et qq mètres d’altitude en fin d’hiver) mais la décision est prise. Adieu donc le Bhoutan et le Tibet, qui devaient être des moments forts de notre voyage, mais nous préférons ménager les troupes et le matériel...


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Nos deux midinettes à Agonda


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Super Camille


Sur le plan santé, ces mêmes troupes tiennent toujours le coup. Certains ont fondu un peu au soleil mais globalement, grâce la cuisine quotidienne de Claire, nous n’avons subi aucune perte lourde depuis le départ. Cela aurait été certainement plus exotique de goûter aux cuisines locales, mais les problèmes intestinaux auraient également été plus « exotiques ».


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Sur la plage d'Agonda, à Goa


Sur le plan com externe, vous avez certainement pu constater que la rubrique « le regard de nos enfants » est restée jusqu’à présent bien silencieuse. En fait, bien que chaque enfant rédige avec toujours autant de motivation son carnet de bord, cela demande du travail supplémentaire de correction et surtout de frappe pour pouvoir le transcrire sur le Blog. Et j’avoue que j’affiche déjà complet avec le blog et les très nombreux mails auxquels nous essayons de répondre (576 mails reçus depuis notre départ !!) Je profite de cette occasion pour remercier tous ceux qui ont bien voulu prendre la « plume » ; ces mails nous font toujours le plus grand bien pour le moral.


Tiens, une dernière pour la route : ici, il y la bière Kingfisher, très connue qui a décidé dernièrement de diversifier son activité avec la création d’une compagnie aérienne. Vous imaginez en France si Ricard décidait de créer Ricard Airlines !! Bonjour les dégâts….


Voilà, nous prévoyons de quitter (au grand malheur des enfants) cette belle plage d’Agonda jeudi 24 prochain pour Bangalore, ou nous devrions retrouver Kartik, un ancien copain de Londres. Finalement, nous avons opté de continuer notre périple par la route (l’option train avait été sérieusement envisagée) en espérant que les promesses de meilleures routes se révèlent exactes.


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Veolia transport à votre service !

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Commentaires
J
Les photos envoyées me font penser que dans ce que l'on appelle le 1r monde, on se regarde trop le nombril ! et que dans un pays habité par 1 milliard et qques de personnes, il existe encore des endroits solitaires....comme la plage d'Agonda. un saludo. "El Joooose"
M
Ah les routes de l'Inde!!!<br /> J'avoue que je préferais de beaucoup prendre le train pour les longs transports en Inde (surtout après une nuit mémorable dans un bus, sur des petites routes de montagne dans le Kerala, où personne n'avait réussi à dormir tellement le chauffeur était givré...).<br /> Mais je n'avais pas le choix avec un superbe Obelix de compet'!<br /> <br /> Tout plein de bisous pour vous souhaiter beaucoup de courage! <br /> Et n'oubliez pas: ce qui compte, c'est l'Amour! (comme dirait Saint-Paul)<br /> <br /> Fleur et Mathieu
B
Très heureux de pouvoir suivre les aventures de la famille Duduch en Inde, et sur tout de savoir que vous allez bien.<br /> Plus je regarde les soucis que vous crée Obélix plus je suis content de prendre mon temps pour la préparation et la connaissance du mien en vue d’un voyage similaire<br /> Je vous souhaite vraiment sincèrement d’avoir moins de problèmes avec Obélix tout en analysant tout ce qui vous arrive de manière à éviter ces derniers <br /> Bernard
C
Je vois en lisant les commentaires que je ne suis pas la seule à avoir été impatiente de vous lire ! Merci Vincent de ce recit trépident ! Embrasse très fort Claire et les enfants.<br /> Cécile et Jean Luc de Tanger
D
Merci de prendre le temps de nous donner des nouvelles, Vincent. <br /> Cela nous rapproche beaucoup de vous de connaitre l'etat d'Obelix et l'etat "des troupes." Tu decris vraiment bien les defis techniques de votre aventure ainsi que la gamme de vos emotions! J'espere que la route vers Bangalore sera plus smooth. Bises et hugs de Boston.
Un périple en famille
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