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Un périple en famille
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4 juin 2007

Dans la brume du Kirghizistan...

Os, 01-06-07


Eh bien non, contrairement aux prévisions du dernier message, nous ne pouvons passer la frontière le lendemain. Il faut dire que nous l’avons un peu cherché…


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En effet, notre visa Kirghizie ne commençant que le 15 mai, nous avions envisagé (dans la perspective de retrouver la famille Bodineau qui avait quitté Kashgar une semaine avant nous)) de passer la douane Chinoise le 14, de parcourir le même jour les 100 et qq km de piste jusqu’à la frontière, de dormir devant la frontière du Kirghizistan et d’entrer au Kirghizistan à l’ouverture de la douane. Malheureusement, les douaniers chinois ne l’entendent pas de la même manière. Mais ce qui est « marrant », c’est que malgré toutes les procédures de contrôle manuelles et informatiques, ils ne constatent la date du visa Kirghiz qu’après que Baptiste et Camille aient passé la douane. Que faire donc avec une famille sur les bras dont 2 enfants viennent officiellement de sortir du territoire chinois (avec un visa simple entrée) et les 4 autres membres toujours en Chine… La solution a du être difficile à trouver vu les palabres qui s’en suivirent. Mais qq heures plus tard, Baptiste et Camille se retrouvent à nouveau en Chine, grâce à l’effet miraculeux d’un tampon « annulé » appliqué sur le visa de sortie …

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Une Kirghiz


Le lendemain, l’air est toujours très chargé en sable (depuis 4/5 jours, il y a une tempête de sable sur le désert du Taklamakan) et la montée sur le Tourougart Pass se fait malheureusement avec une visibilité fortement réduite. De plus, à l’intérieur d’Obelix, la poussière est rentrée dans les moindres recoins. La piste n’est pas très bonne et nous n’atteignons la frontière que vers 13h. Impossible de prendre des photos au point de passage entre les 2 pays : la zone est très militarisée. Nous ne sommes qu’à 3800m d’altitude mais à la mi-journée, la température ne doit pas dépasser les 3/4°C.


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Au tourougourt Pass


A la douane Kirghiz, il faut avouer que le comité d’accueil n’est pas des plus chaleureux : l’approche en surplomb de la douane donne une impression de camp militaire retranché avec miradors, double rideau de grillage, un 1er contrôle devant le portail d’entrée avec 3 soldats armés jusqu’aux dents et accompagnés de bergers allemands…Une fois entré dans l’enceinte, Obelix est dirigé vers un hangar où souffle un vent glacial. Du coté des Duduch, ça ne fanfaronne plus trop !! Claire et les enfants partent vers le bureau de l’immigration tandis que je reste dans le hangar pour une inspection en règle d’Obelix. Atmosphère, atmosphère,…

Cela étant, nous devons reconnaître que ce passage de frontière est le plus court de tous ceux que nous avons connu : 30mn plus tard, nous sommes libres !!


Mais à peine avons-nous passé la barrière, qu’un Kirghiz nous fait signe de nous arrêter. Avant de sortir du camion, Claire a juste le temps de me rappeler les démêlés de précédents voyageurs avec des charlatans spécialisés dans le racket de touristes. Je suis donc mon homme dans sa roulotte toute rouillée qui immédiatement me sort des courriers incompréhensibles en écriture cyrillique. Par contre le message, lui est très clair : il faut payer 30$ de taxe par passeport. Pas d’accord du tout, le Duch. Je lui arrache des mains le passeport qu’il avait commencé à enregistrer, file vers Obelix et démarre sans demander mon reste. Sympa, le premier contact avec le Kirghizistan !!


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Et les voitures passent dessus...


La piste que nous empruntons ensuite pendant près de 100km fait durement souffrir Obelix et ses passagers. Nous ne progressons qu’à 30km maxi. La poussière est toujours omniprésente, à l’extérieur comme à l’intérieur du camion. Nous devinons bien que les paysages que nous traversons doivent être de toute beauté mais ne pouvons qu’en imaginer la grandeur, tellement la visibilité est réduite par la présence du sable dans l’atmosphère.


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Tourougourt Pass


Bien que beaucoup moins élevé que le Kunjerab Pass (entre le Pakistan et la Chine), le Tourougart Pass a qq chose de plus désolé, de plus mystérieux, de plus grandiose. Par contre, le Kunjerab Pass représente encore aujourd’hui un verrou entre 2 civilisations. Depuis le début du voyage, jamais nous avons observé de changement culturel si brutal au passage d’une frontière…


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Nos premières rencontres au Tourougourt Pass


Nous rencontrons sur la route qq. Kirghiz avec qui nous échangeons qq. mots. L’accueil est toujours chaleureux mais la bouteille d’alcool jamais très loin…..Le soir, nous arrivons éreintés au caravan sérail de Tas Rabat avec l’envie de poser les valises pour qq. jours. Mais le mauvais temps s’acharne sur nous et le vent souffle furieusement toute la nuit, bousculant Obelix dans de terribles rafales. Le lendemain, la visibilité a encore baissé. Nous décidons donc de reprendre la route et d’avaler les 60 derniers km de piste caillouteuse. Obelix (et nous aussi) en a plein les bottes !!  Aventure, aventure…


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Obelix à Tass Rabat


Le Kirghizistan est vraiment le royaume du cheval. Cet animal est présent à toutes les étapes de la vie quotidienne. On se déplace à cheval, on tracte la charrette à cheval, on surveille le bétail à cheval, on laboure à cheval, on boit le lait de juments (très spécial !!),… Dans les villages, les cavaliers empruntent les trottoirs comme des piétons….


Nous nous régalons du fameux Ayran, le fameux yogourt Kirghiz fermenté dans des grandes gamelles. Heureusement que nos estomacs commencent à être blindés contre les petites bêtes…


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Nous sommes très impressionnés par l’état d’abandon des villages traversés : tout est abîmé, les barrières défoncées, les abris bus déglingués. Beaucoup de familles vivent sur le bord de la route dans des roulottes en vieilles tôles rouillées. Dans les magasins d’alimentation, l’alcool prend près de 50% des étalages, les sucreries et autres cochonneries (comme dirait ma chère mère) 30 autres %...cela ne laisse plus beaucoup de place pour le reste !!... L’après communisme semble bien difficile à digérer. De plus, contrairement aux autres pays traversés, les Kirghiz ne nous semblent pas très souriants. Quel contraste avec des pays comme l’Inde ou le Pakistan, certainement encore plus pauvres sur le papier mais qui montrent des visages tellement plus rayonnants.


Les cimetières sont également surprenants avec leurs tombes qui ressemblent plus à des mini forteresses. D’autres ont la forme d’une yourte en fer forgé. Cela donne plutôt l’impression d’une ville fantôme à l’entrée ou à la sortie de chaque village.


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Un cimetierre Kirghiz


Grâce à un mail des Bodineau, nous savons que l’accès au lac Song Kol est devenu impossible suite aux chutes de neige des derniers jours. Dommage, nous ne pourrons donc admirer les paysages fabuleux dont on nous a tant parlé…


Notre premier bivouac sur le lac Issy Kol ne se passe pas très bien : Dans le village de Barskoon, nous repérons une petite plage sur le bord du lac. La propriétaire de la maison voisine nous donne son accord pour que nous garions Obelix pour la nuit. Malheureusement, vers 21h, son mari qui avait bu un coup de trop, se pointe en nous lisant un petit bout de papier qu’un voisin avait du lui écrire : « you are on my private property, you own me 10$ » Malgré mes protestations, et voyant que les choses allaient rapidement en venir aux mains, nous plions bagages et allons dormir ailleurs. Aventure, aventure…


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Bivouac au bord du lac Issykol


L’alcool ici est vraiment omniprésent. Pour l’anecdote, nous venons enfin de comprendre pourquoi les environs de chaque col étaient jonchés de cadavres de bouteilles (de Vodka surtout) C’est la tradition : à chaque col, on se tape une bouteille. C’est plus facile pour la descente !!


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Virage mal négocié...


Pour finir ce tableau pas très enthousiaste, nous arrivons à Karakol sous une pluie battante, un froid glacial et avec à nouveau une fuite sur le circuit de refroidissement,…Atmosphère, atmosphère,… (je trouve que je commence à beaucoup l’utiliser, cette expression !!)


Heureusement, un rayon de soleil (dans le cœur uniquement) apparaît avec la rencontre de Valentine, un russe installé à Karakol depuis plusieurs générations et qui tient une Guest House tres sympa. Grâce à lui, nous mettons fin à 5 jours de quasi isolement. Cela ne nous était jamais arrivé depuis notre départ de France. Il n’y a pas à dire : les paysages, c’est sympa mais rencontrer des visages, c’est tout de même mieux.


Valentine nous a pris sous sa protection. Ayant appris que Thibaud jouait de la guitare, nous sommes invités le lendemain au concert de fin d’année de l’école de musique de son petit fils, Baris. Moment d’immersion exquis…

Mieux encore, en l’honneur de l’anniversaire de Thibaud, nous sommes invités à dîner chez la fille de Valentine. Soirée très sympa et musicale (le papa de Baris est prof de guitare)


Entre temps, dans l’après midi, nous avons retrouvé les Bodineau. Les enfants sont aux anges !! Visiblement, nous avons amené avec nous le mauvais temps : ils n’ont pas vu un nuage jusqu’à hier !!


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Tient, à propos de Thibaud, j’ai complètement zappé sur le fait que Monsieur a commencé sa crise d’ado…ça lui a pris vers la fin du Pakistan. Oh, ce n’est pas encore bien méchant et cela se caractérise pour l’instant par une grosse flemme qui le cloue une bonne partie de la journée au lit à lire…Et dire qu’on se décarcasse pour leur faire découvrir le monde !!!


Je passe rapidement sur le marché aux bestiaux de Karakol le dimanche matin, sous une pluie battante et dans une gadoue à ne plus savoir où mettre un pied…Bref, nous en avons tellement marre de ce temps que notre seule motivation est désormais de filer. Le moral n’est pas vraiment au top. Nous avons vraiment l’impression de passer complètement à coté de ce pays….


Deux jours plus tard, à Biskek, après un rapide passage à l’ambassade de France pour récolter qq renseignements pratiques, nous installons notre bivouac chez Smail, un algérien implanté ici depuis 1982 et qui est le « réceptif » de la plupart des tours opérateurs français sur le Kirghizistan. Accueil très sympa que nous recommandons fortement à tous ceux qui sont sur la route et qui cherchent un lieu de bivouac tranquille et agréable dans cette ville.


Biskek est une ville très surprenante. En opposition complète avec la pauvreté des campagnes, Biskek nous semble moderne et agréable à vivre. Bon, il est vrai que le beau temps a enfin fait son apparition et cela joue beaucoup dans cette ville très verdoyante.


Sous l’influence des Bodineau, nous effectuons un investissement majeur pour la suite de notre voyage (il était temps, vu qu’il nous reste moins de 2 mois !!): nous achetons une machine à laver !! Eh oui, que voulez vous, nous avons craqué pour ce petit luxe qui va tellement améliorer notre quotidien…Bon, nous avons beaucoup hésité sur le modèle : chargement vertical ou horizontal, nombre de tours/minute, capacité de charge,…Houla, houla, je vous vois venir…. Pas de méprise, il ne s’agit d’une Siemens ou d’une Brandt. C’est tout simplement un bidon de 20l équipé d’un bouchon très large et que nous plaçons dans notre cage arrière. Grâce aux (nombreuses) secousses que nous réservent les routes d’Asie Centrale, l’efficacité d’un lavage automatique est (presque) garantie.


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Bivouac au milieu d'un champ de fleurs

Je profite également de notre séjour pour aller avec Benoît faire l’équilibrage des roues. On va enfin pouvoir rouler tranquille !! Malheureusement sur la route du retour, je me fais choper au radar. M’étant rabattu un peu tardivement sur le bas-côté, j’entame une marche arrière pour revenir au niveau des policiers. Mais je ne vois pas qu’une autre voiture vient de se garer juste derrière moi….C’est l’accident !! Je passe sur les palabres pour définir le coût des réparations de l’audit 100 que j’ai embouti. Il faut dire que ma marge de manœuvre est faible car Claire a gardé tous les papiers du camion et nos passeports. Mais ce qui nous a le plus impressionné, c’est la cadence avec laquelle les policiers verbalisent. Un à deux véhicule par minute, à raison de 50 soms (environ 1 euro) par véhicule, ça finit par faire une belle somme en fin de journée. Personne ne discute le tarif ou ne réclame de reçu. On sent que la pratique est courante…


Avec qq jours de conduite dans Biskek, je vais apprendre à gérer cette omniprésence des policiers qui vous arrêtent pour un rien mais surtout pour se faire graisser la patte : surtout faire semblant de rien et continuer tranquillement son chemin. Rien que le jour de notre départ de Biskek, 4 barrages de policier tenteront de nous arrêter. Heureusement, aucun n’a cherché à nous rattraper…


Tient à propos de voiture, je peux vous dire que de retour en France, je ne m’achèterai pas une Audi. Ou du moins, si je me la fais piquer, je sais où je pourrai la retrouver. Les Audi 100 et 80 représentent environ 50% du marché. Bravo à Audi mais en fait, je ne suis pas certain qu’ils vendent beaucoup de véhicules neufs….(quelle mauvaise langue, ce Duduch !!)


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Un père et sa fille

Lors de nos multiples virées à l’ambassade de France ou nous faisons le plein de lecture française en tout genre (les enfants ont découvert une mine de BD dans la bibliothèque et les avalent les uns derrière les autres !!), nous faisons la connaissance avec Frédérique, une expatriée française avec 2 enfants de l’âge des nôtres. Nous passons une dernière soirée très sympa chez elle. La pauvre machine à laver n’a pas du comprendre ce qui lui arrivait : déjà avec les Duduch seuls, c’est pas triste, mais là, il y avait également les Bodineau !! Mais y a pas, ça fait tout de même du bien de se sentir un peu plus propre… Merci Frédérique


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Ah les déguisements!!(Chez Frédérique)


Ah, j’allais oublier !! ON A TERMINE LE F…. CNED !! Le plus étonnant, c’est qu’on n’a même pas fêté cela comme il se doit. Tout se perd …


Nous quittons donc Biskek pour Os, en prenant une route dont plusieurs personnes nous ont assuré qu’elle était l’une des plus belles au monde. L’excitation est donc à son comble dans Obelix. Malheureusement, pas pour longtemps. La pluie fait très rapidement son apparition et nous grimpons le Tus Asuu Pass dans la poisse totale. Smail nous avait prévenu : à la sortie du tunnel, vous aurez un spectacle extraordinaire avec une vue sur tout le plateau du Soussamyr. Tu parles. On ne voit pas à 100m !! Décidemment, ce pays n’est pas fait pour nous !!

Le lendemain, un léger mieux météo nous permet d’admirer enfin qq beaux paysages le long de la route.


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Bivouac sur le plateau de Soussamyr


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Claire s’est mis dans la tête d’aller jeter un coup d’oeil dans la vallée de Tallas qui parait il, est encore très peu visitée. Ce coup d’œil nécessite tout de même le passage du Otmok Pass, à 3330m d’altitude encore sous la neige et avec 30 km de route en travaux. Obelix qui croyait que les mauvaises pistes étaient désormais derrière lui…


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A Otmok Pass, à 3.300 mètres d'altitude


Nos recherches de bivouac nous donnent qq. sueurs froides. Nous plantons les 2 camions dans la boue. Même Obelix en 4X4 a du mal à sortir de l’ornière dans laquelle je le plante. Pour Toppette, le camion des Bodineau, il faudra carrément aller chercher un camion pour le remorquer. Bien sur, au moment ou il a fallu sortir dehors pour dégager les fourgons, la pluie s’est à nouveau invitée…


Heureusement, la persuasion de Claire paye car le lendemain, nous avons enfin le ciel bleu tant attendu !! Ni une, ni deux, les chaussures de marche sont rapidement chaussées, les sacs à dos remplis d’un bon pique-nique, et nous filons à l’assaut des montagnes pour découvrir enfin la nature Kirghiz dont on nous a tant parlé. Et nous ne serons pas déçu.


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Bivouac dans la vallée de Talas


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C'est parti pour une bonne ballade


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Un bon bain bien frais!


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Les camions sont en bas, pas dégueue  la vue...


Le soir, de retour au camion, qq. femmes nomades nous proposent de venir partager le lendemain le mouton et fêter ensemble la fin des plantations de pommes de terre. Nous qui étions justement en manque de contact…


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Préparation du mouton


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Toute la bande de la "mouton partie"


L’accueil est simple mais fraternel. Un premier « appero » nous attend avec des boulettes de fromage et du foie de mouton (assaisonné au sel et aux fines herbes : pas degueu !!) Puis vient le plat principal constitué de morceaux de mouton bouillis accompagnés d’espèces de grandes pattes à peine cuites. Un peu plus diffRétrolien (Trackback)icile à avaler…


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Les Duduch et les Bodineau à table


Dans l’après midi, nous reprenons la route en direction de Os. Nous longeons qq. magnifiques lacs au bleu sombre et profond. La route est superbe. A Kockor-Ata, nous nous arrêtons au marché local pour nous ravitailler en produits frais. L’accueil est extraordinaire. Difficile de remonter dans le camion….


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Sur la route de Os

 

Au marché de Kockor-Ata

 

 

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Après la fraîcheur des hauts plateaux, nous découvrons la chaleur de la plaine du Fergana. Nous appréhendons les grosses chaleurs d‘Ouzbékistan. Mais ça, ce sera pour le prochain épisode !!


Bon, concernant le quiz et histoire de changer un peu le mode de question, nous aurons cette fois-ci une photo à commenter : Comme vous pouvez le constater sur la photo ci-dessous, les kirghiz utilisent des draps percés dans le centre. Merci de nous préciser la raison de ce trou.


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Commentaires
S
Vraiment très sympa à vous de nous conter vos aventures :)) Ca doit etre une brilliante experience :)) Qu'est que j'ai adoré :)) Ce coté aventure mais très bien preparé :)) J'adore Felicitation pour ce fabuleux carnet de voyage ++++
F
j'ai ouï dire qu'ils étaient en rade qquepart ,est-ce réparé ? hope so!
G
Puisque le blog semble être moins animé pour cause de longues journées à conduire, je vous propose de poursuivre ce récit de voyage collectivement. Chaque lecteur impatient pourra raconter un épisode imaginaire de ce fabuleux voyage. C'est l'occasion de partager un peu nos rêves!!<br /> <br /> Une contrainte néanmoins: conserver le style du récit... Pour la petit anecdote..., je crois que cette animation fera revenir le propriétaire dans les lieux
G
Un trou dans le drap ou "le drou sur le tard..." <br /> <br /> En fait pas du tout, vous avez certainement lu les commentaires des personnes ci dessus et vous vous êtes laissé convaincre par leurs explications très rationnelles.<br /> Et bien pas du tout... ces grands tissus qui semblent sécher ne sont pas des draps. Ce sont des "droux", (au pluriel, prononcez drouz, en roulant bien le R), le drou est un outil qui sert à la capture des la libellule bleue. Cette libellule a la caractéristique d'être très riche en protéine et en tétraéléments. Le principe est simple, le kirghiz (généralement la femme) place à l'intérieur de cette grande poche des moucherons odorifères. La libellule bleue qui raffole de ces moucherons, entre donc dans le drou et, à la manière de nos guêpes dans de vieilles bouteilles Evian, ne peuvent s'échapper. Elles meurent donc d'épuisement et de déshydratation. Au bout de quelques jours il suffit de faire la cueillette.<br /> A noter que la capture se fait généralement le soir, avant le couchée du soleil (voir photo ci dessus)<br /> D'ou l'expression: " le drou sur le tard, provision au placard !"
M
J' ai vu ça chez mes voisins, c' est pour effectivement y glisser une couverture, en l' occurence il me semble que c' était une "kurpatcha" : ces sortes de couettes fines et lourdes. On dort sur un "matras", je crois. Pour le côté pratique, je ne sais pas, en revanche l'idée est jolie puisqu' on aperçoit le bout coloré de la kourpatcha qui dépasse
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